(l’ensemble des pages finales est visible ici)
Le processus créatif de cette page fut très compliqué! (Note de Séb: Et d’entrée, il se plaint!)
Passé l’excitation de jouer avec des pages de John Byrne, plusieurs questions se sont posées!! (Tu vas voir que bientôt, il va dire que c’est de ma faute!)
Quel ton aborder? (Quel thon aborder? Pervers, va!)
Fallait-il une approche sérieuse et respectueuse, permettant de réellement faire croire à des pages qui auraient été censurées?
Fallait-il une approche plus décalée, permettant, malgré les contraintes imposées (Encore deux lignes et il va dire que je l’exploite), de s’amuser et de laisser libre court à son imagination déviante?
La réponse s’était imposée d’elle-même.
Après tout, j’ai autant été élevé par John Buscema que par Gotlib et Edika! (note pour plus tard: demander à Fred de produire un strip du Surfer en mode Pervers Pépère pour le blog)
L’exercice était donc de garder le cadrage, les dialogues et les onomatopées.
Les cases de transformation s’imposèrent d’elles-même!
Vous noterez que la dernière n’était pas encore bien définie.
En conséquence, je savais que le cadrage et surtout le « RRRRRRRR » me poseraient problème. (Mouais! C’est surtout que t’es pas fan d’Alain Chabat et des Robins des Bois, avoue)
Les cases de transformation étaient pensées dès le départ avec ce style, mélangeant hentaï (Rhaaa lovely… hum… pardon) et Bill Sienkiewicz (Bill mot compte triple au Scrabble comme on l’appelle entre nous), permettant de m’amuser et de créer une rupture de ton.
L’idée d’un bisounours ultra violent était séduisante! (Par contre, tu t’assiéras sur ta note de frais. Si tu crois que je vais payer 500€ pour un costume de Furry Sex qui t’as soi-disant servi de modèle, tu te trompes, mon grand!)
Et assez rapidement, les intentions étaient claires: s’éloigner du style de John Byrne! (Par contre, on reste proche de sa mégalomanie. On est les meilleurs oui ou non?)
La dernière case donc fut celle qui demanda le plus de travail.
Je pensais que les premières seraient rapides à dessiner car elles ne possédaient pas de contraintes particulières.
C’est à ce moment là que je me rendis compte que j’avais trouvé l’angle le plus approprié, et je me devais de rendre hommage à ceux qui m’inspirèrent cette vue en contre-plongée (surtout le premier, j’ai les dessins d’époque de Fred pour en attester. Et j’ai même des copies cachées pour continuer à le faire chanter et travailler pour Comics Oddities éternellement) :
Le plus difficile semblait donc derrière moi, et je pouvais attaquer les premières cases et le montage de tout ceci.
A suivre…
Comics Oddities 