
Je m’attelais donc aux premières cases, qui me semblaient les plus simples (ça, c’est jamais bon).


Une fois ces cases dessinées, je n’avais plus qu’à les « coller » et les mettre en couleur. Jusqu’ici, rien de plus simple (oui, donc aujourd’hui tu as décidé de jouer la carte du suspens, avoue)...

Il ne restait donc plus qu’à recadrer la planche et régler la luminosité et la saturation… et le tour était joué!
Pourtant…
Tardivement, une fois la 3ème planche entamée (et donc une certaine assurance dans le dessin et dans la direction à prendre), j’ai eu un certain malaise (oh non! vite, un sucre imbibé d’alcool de menthe) à revoir ces premières cases!! Elles me paraissaient extrêmement pauvres, avec un style très amateur (ce que je suis hein… mais là, ça ne me plaisait pas du tout!) (Rho! Joue pas le modeste! The Notorious est là pour démontrer le contraire).
Je me suis donc remis sur ces fameuses cases pour leur offrir une approche plus aboutie (la preuve, tu es perfectionniste).

Sur cette case, j’avais compris que rien ne m’interdisait de jouer avec le cadre.
Je pouvais faire dépasser des éléments du décor, ou des personnages, pour jouer avec l’espace, donner plus de dynamisme (oui, enfin on va quand même y aller mollo sur le feng shui, steuplait! Sinon, je risque de me cogner la nuit pour aller aux toilettes).
C’est ce qui a été fait sur cette planche avec l’arbre et Harfang.



La précédente case faisait vide (ha ben voilà! Ca révolutionne la déco puis ça veut revenir au modèle initial. On dirait ma femme, tiens!).
j’ai donc ajouté de la neige et j’ai tenté de garder la même position en donnant un aspect moins « caricatural » au personnage.

Il n’y avait plus qu’à ajouter les cases sur la planche « sans filtres » (pour pouvoir donner une unité en ajoutant plus tard du « bruit » : sorte de grains qui donne une texture moins lisse à l’image).

A suivre…