
Pour le début, reportez vous ici.
C’est dans ce contexte de grandes manœuvres qu’arrive l’Assistant Editors Month et que Dazzler, forte de son statut d’égérie marvélienne (ahem!!) sera la série la plus impactée par cette opération.
Tellement impactée que l’aventure aura pour cadre le fameux voyage des editors à la comic Con de San Diego que nous avions mentionnés dans notre introduction.
D’ailleurs, on pourrait dire que le vrai héros de cette aventure n’est pas Alison Blaire mais son editor, Ralph Macchio.
C’est en effet lui qu’on voit portraituré au côté de l’héroïne sur la couverture et qui prend la place, et les habits, de Dazz sur le timbre.

Et autant le dire tout net, c’est naze de chez naze.
Mais alors d’une fooooooooorce inimaginable même pour les cerveaux les plus ravagés.
A moins de consommer la même colombienne que le scénariste, l’inconnu Ken Mc Donald, on passera toute la lecture à faire « what the fuck ?! » à chaque case.
Du coup, il n’y a pas à s’étonner que Lug laissa cet épisode de côté…. quoi que on s’est bien tapé le reste de la série donc on était plus à ça près.
Allez, on vous livre quand même le résumé pour ne pas vous laisser sur votre faim, bande de petits pervers.
L’épisode commence en plein cliffhanger avec Dazzler prisonnière d’un avion au bord du crash (mais qui vole droit).
Le pilote et l’inénarrable Roman Nekoboh (le JR du pauvre) sont dans le coma pour une raison que nous avons oublié mais qui n’a aucune importance.
La belle n’écoute que son courage et jette Roman dans le vide avec un parachute, et tant pis s’il est toujours à moitié groggy, avant de se jeter à son tour en portant le pilote pendant que l’avion continue à voler en ligne droite. Mais on nous assure qu’il s’est crashé. Si si!

Un peu plus tard, à l’hôpital, Alison se prend le chou avec Nekoboh qui en bon producteur véreux lui assure qu’elle aurait due se blesser un peu et se faire prendre en photo car « tu vois ma chérie, le scandale ça fait vendre… Lennon s’est fait abattre, d’autres prennent de la drogue donc tu devrais faire un petit effort ma belle !! ».
Vexée, notre oie blanche part et décide d’aller se prendre le chou avec son père et sa sœur avant de décider que vraiment « c’est tous des méchants pas beaux à hollywood !! Y en a marre, je me casse ».
Passe alors Ralph Macchio en voiture qui offre à notre amie de la prendre en stop.
Il est sympa Ralph, et puis beau gosse (enfin autant que Springer/Colletta arrivent à le dessiner) et puis il est pas un violeur, c’est lui qui le dit dans le texte.
Il est tellement sympa qu’il emmène Dazz jusqu’à San Diego où il doit participer au Comic Con avant que, grand prince, il file vingt dollars à Alison (c’est ma copine à moi) et même pas pour des gâteries. Juste comme ça, sans raison. Quel homme ce Ralph.

Bon, ensuite Ali se promène un peu alors que, pendant ce temps là (à Vera Cruz), des militaires échappés d’un vieil exemplaire de la série Hulk des sixties fabriquent une machine à déclencher et amplifier les pouvoirs mutants afin de monter un scandale de toutes pièces pour éclabousser notre blonde préférée.
Cependant, à New York, l’assistant editor de Dazzler, Bob Harras, est bien embêté.
Son boss, Macchio, ne l’a pas encore appelé pour lui dire quoi faire sur les titres dont il a la charge.
En plus, il a pas de chance le Bob, ses collègues ils sont méchants et il font rien qu’à se moquer de lui.
Et en plus il arrêtent pas de bouffer. Heureusement il y a Ann Nocenti. Elle est mimi, Ann.
En plus, elle est gentille et elle lui explique qu’il devrait grandir et prendre ses responsabilités. Et puis elle part bouffer.
Notre Bob ayant reçu l’illumination a de grands plans pour le comic Dazzler… mais il est d’abord temps d’aller bouffer.

Pendant ce temps, Ralph est en retard pour la convention. Il a trop dormi et n’a pas pu appeler Bob.
Mais c’est pas grave; il est cool Ralph, plus que Fonzie même. Tellement cool que c’est une vrai star auprès de fans.
Tellement cool que Ali elle vient pour le rembourser (comment elle a trouvé 20$ ? on sait pas. Enfin, on a bien une petite idée mais on ne l’ébruitera pas).

A new York, le ventre bien gonflé, Bob réunit son équipe et annonce de grands changements à venir sur les comics dont il a la charge « et tant pis si tu n’es pas content, Springer. C’est moi le boss maintenant. Et ressert moi de la coke… ahem… non, je veux dire de la bouffe, on est dans un comic book là ».
Alison, de son côté, a bien du mal à retrouver Ralph dans la foule.
Et voilà-t-y pas que les vilains soldats arrivent (ben oui, ils aiment les conventions eux aussi. Comment ça c’est pas un bon prétexte?) et déclenchent leur machine.
Mais voilà, le soldat Zalme il avait pas dit à ses potes qu’il était un mutant.
Du coup, il se transforme en gros dragon violet trop kawaii mais un peu grognon et se met à tout casser avant que Dazz elle lui tape sur le museau.

Et Dazzler, en bonne american girl élevée à l’apple pie, rend ses 20$ à Macchio et repart dans le soleil couchant telle une Lucky Luke en rollers pendant que Ralph appelle enfin son chéri Bob pour lui donner ses consignes, à moins que ce ne soit pour faire un peu de téléphone rose.
Ben oui, faut le comprendre Ralph. Il a pas réussi à se taper Dazz. En fait, Ralph est un loser….


Le tout est complété d’une pleine page dépeignant notre ami Ralph portraituré selon les plus grands artistes, de Leonardo Da Vinci à Peyo.
En France, l’épisode perturba tellement Lug par sa… hum… « profondeur », que l’éditeur Lyonnais ne traduisit que 9 pages sur 22.
Pour la suite, c’est par là…
