Le résultat final est ici et les premières parties des « coulisses » sont ici et ici.
La page 2 fut assez simple à réaliser (vantard!).
J’avais vite réalisé que les premières cases avec les onomatopées n’avaient pas été pensées pour être « narratives », dans le sens où il est certain qu’aucun dessin ne pouvait s’y incorporer (L’oeil du tigre, ce Fred).
Du coup, j’ai pris cet assemblage de cases comme une seul scène, dont le mouvement serait découpé par les cases.
La lecture en diagonale aiderait à réaliser une chute dans le vide (comme dans la chute du Fauve dans les X-Men de Neal Adams?).

Pour que l’action soit assez visible et surtout compréhensive, les éléments du décor, comme les branches en noir, et le tronc d’arbre, devaient aider à comprendre le découpage de l’action sur un seul plan.
La référence pour Harfang/Chouette (du Grand Nord!) est un hommage au classique de Disney : Merlin l’Enchanteur (On voit l’homme qui a des vraies références. Et dire que certains ont cru que c’était un Angry Bird… quoique le hibou de Merlin était assez angry lui aussi).


Vous pourrez constater que par rapport à la planche finale, quelques ajustements sur la luminosité et la saturation des couleurs ont été effectués (ah! je peux enfin retirer mes lunettes de soleil, donc?).

La 3ème planche s’annonçait tout aussi simple (vantard! bis) : une mise en page simple, pas d’onomatopées envahissantes, rien de bien problématique (mais?)… en apparence…

Les dernières cases ne posèrent donc pas de difficultés particulières.
Je trouvais l’occasion de transformer mon télétubbies en monstre tentaculaire (oui! Ouiiiii… oups! Désolé! Réflexe) à la The Thing (entre les deux, je ne sais pas quelle référence m’excite le plus), et il ne me restait qu’à visualiser les 7 monstres auxquels fait référence Harfang… et trouver le bon découpage pour les cases du haut.
C’est ici qu’il fallut procéder à quelques tests plutôt amusants à vrai dire!
Les 3 cases devaient former les 3 étapes de la transformation d’Harfang.
De chouette, elle redevient humaine (même si elle reste tout aussi chouette).

Les étapes furent rapidement trouvées, il suffisait de les incorporer pour que ce soit le plus dynamique possible.


J’aimais particulièrement cette construction.
Il y avait quelque chose de vertigineux.
Ceci correspondait parfaitement avec le texte et l’idée que je souhaitais développer.
Mais…
A suivre...