
Bon, avant toute chose, si vous ne connaissez pas les Micronautes, il faut absolument lire la série, le gens (Les premiers épisodes furent traduits par Arédit).
Tirée d’une gamme de jouets japonais, la série est (micro)space-opera de Marvel et retranscrivit mieux le souffle épique et attachant de la trilogie Star Wars que l’adaptation marvélienne des films.
Lancée de façon magistrale par Bill Mantlo et Michael Golden, et après une période de flottement, la série connait alors sa seconde apogée avec l’arrivée de Jackson Guice aux dessins, secondé par Kelley Jones à l’encrage qui ajoute la rondeur de son propre trait pour un résultat inhabituel mais pas déplaisant du tout (et plus proche de Golden que ce que produit Guice habituellement).
Lorsque survient l’Assistant Editors’ Month, les Micronautes sont au milieu d’une saga se déroulant sur la planète de Bug, Kaliklak, et la série, qui a vu ses ventes dégringoler continuellement depuis le départ de Golden, est proche de l’annulation (de fait, elle s’arrêtera 3 numéros plus tard pour être relancée par une autre équipe et dans un ton bien différent).
Du coup, l’AEM eut une présence minime ici aussi et consista en deux pages humoristiques publiées à la fin du comic book.
La première est un roman photo mettant en scène l’assistant editor du titre, Bob Harras, en train de nous expliquer ce qu’est le microverse avant de commettre une énorme bourde (à moins que ce ne soit un clin d’oeil à la future annulation de la série).

La seconde page est l’oeuvre de la paire Guice-Jones et met en scène le dessinateur en armure de micronaute en train de délirer avant d’attaquer Ralph Macchio en compagnie d’Harras.

Deux petites blagues potaches et amusantes même si sans grand intérêt à la base. Reste que le résultat est agréable et constitue l’une des meilleures tentatives de transmettre l’esprit délirant (réel ou mythique?) du Marvel Bullpen.
Dons tous les cas, lisez les Micronautes (ou alors, on vous parle plus!).
