
Pitch: On brade!!!
3 numéros king-size présentant plusieurs histoires plus ou moins courtes et de qualités variables.
L’annual de Spidey est intéressant et nous présente une histoire en 2 parties écrite par Peter David (yeah!) et dessinée par Ron Lim (bof!) puis Tom Gringberg (ouch!).
Cette histoire revient sur les évènements des 2 premiers numéros de Spider-Man 2099 en mettant le focus sur un personnage brièvement aperçu (un Thorite prénommé Kenny) et nous dépeint un joli conte social (ici sur ces gens qui ont une nécessité absolue de croire) comme David aime en écrire de temps en temps.
Dommage que l’on ait pas eu ce numéro en France vu que ses protagonistes vivront l’épilogue de cette aventure dans le numéro 41 de la série régulière (OMG!! They killed Kenny!! You bastards!!).
La troisième histoire de l’annual est l’oeuvre de Ian Edginton et Malcolm Davis et se paie le luxe de céder à l’un des clichés les plus débiles et éculés du comic book.
Un super soldat russe datant de la guerre froide nommé Chernobyl (laul) se réveille en 2099 en croyant avoir été capturé par ses ennemis et se fritte avec Spidey avant d’enfin voir la réalité de sa situation.
A jeter !!

Le Spider-Man Special, vendu sous une très belle couverture des frères Greg et Tim Hildebrandt (comme l’autre Special), n’est pas très intéressant non plus.
La première histoire de Jon Peterson et Joe St Pierre est une banale chasse au monstre génétique.
La seconde est l’oeuvre d’Edginton et de Vince Giarrano (who?) et sert juste de remplissage.
Le dernier récit est écrit par Mark Waid et dessiné par Gabriel Morrissette (who? Bis) et relève un peu le niveau grâce à une thématique actuelle à l’heure de CCTV, YouTube et autres mais cède quand même grandement à la facilité.

A nouveau orné d’une couverture des Hildebrandt Bros, le X-Men Special est encore moins indispensable et nous présente encore des histoires indigentes de Ian Edginton (décidement pas à son aise en 2099) sous de jolis dessins de Steve Pugh, de Matthew Morra (who ? Ter) et de Jim Calafiore.
Seul le petit récit de 10 pages autour de Halloween Jack, œuvre de JF Moore et Graham Higgins, soulève un moment les paupières du lecteur.
Excepté le Spider-Man 2099 Annual, rien ne vaut ici véritablement l’investissement.
