Un numéro spécial pour fêter les vacances de Noël 1992 et le passage à l’année suivante.
Autant le dire, votre serviteur est habituellement peu friand des trucs style holiday, christmas et autre valentine specials qui ressemblent souvent à une compilation de fill-ins assurés par des équipes artistiques (très) débutantes mettant en scènes des histoires aussi clichées que sirupeuses.
Néanmoins, celui-ci se révèle plus agréable que la moyenne.
Derrière une couverture à double sens un peu ratée (soyons honnêtes) d’Arthur Adams, on trouve de sympathiques segments consacrés aux New Warriors (Fabian Nicieza & Darick Robertson), à Daredevil (Ann Nocenti & Tom Grindberg), à Spider-Man (Le Dentier et le très rare Steve Lightle) à Thanos et sa pupille Gamora (Jim Starlin & Ron Lim et qu’on a eu en VF dans un Nova)…
On a aussi un très bon article sur les meilleurs épisodes Marvel ayant pour cadre les fêtes de fin d’année.
Le gros morceau de ce special c’est l’histoire « nuff said » de Wolverine (ou presque) servie par Larry Hama et le très rare (bis) Michael Golden.
Un bijou de narration graphique et une histoire aussi surprenante qu’ironique et poétique.
On peut aussi citer le retour d’Ann Nocenti sur une courte histoire de Daredevil… malheureusement dessinée par Tom Grindberg.
Et l’on a donc aussi une petite histoire de Peter David consacré à Noë… heu… à Hanouka.
Pour celle-ci, il s’est inspiré d’un souvenir d’enfance cocasse datant de lorsqu’il étudiait à l’école hébraïque.
Ainsi, à la demande d’une amie professeur, Doc Samson vient raconter l’origine d’Hanouka à de petits enfants juifs.
Malheureusement, ceux-ci sont plus intéressés par les superslips que côtoie le bon doc.
Léonard Samson essaie tant bien que mal de capter l’attention des bambins et perd totalement le contrôle de son histoire en y incluant super-héros, bastons, big guns et tout le toutim à la grande fureur de la prof.
Un petit segment placé sous le signe de l’humour donc.
C’est certes classique mais tout de même rafraîchissant.
Et puis sur 10 pages ça ne mange pas de pain.
Cela aurait pu être encore meilleur avec un dessinateur du calibre de Dale Keown ou Kevin Maguire pour souligner le comique du récit.
Malheureusement on doit se taper les dessins très… passe-partout… de John Hebert; mais bon, pour une dizaine de pages ça peut passer.
Une petite sucrerie pour digérer la dinde en attendant que l’on revienne la prochaine aux choses « sérieuses » avec l’arrivée de Gary Frank.
Comics Oddities 