
Le début se trouve ici, là et là-bas.
« 6 août 1945 : la 1ère bombe atomique explose à Hiroshima et scelle le basculement de la 2de Guerre Mondiale vers la Guerre Froide.
Suite à cela, la plupart des super-héros, semblants comme dépassés par les événements, prennent leur retraite et tentent de trouver un nouveau sens à leur existence tout en ayant maille à partir avec les premières enquêtes de la Commission Mc Carthy.
Seul Americommando, seul super-héros à avoir mené le combat en Europe et celui ayant tué Hitler, profite de sa nouvelle gloire pour entamer une carrière politique.
Mais le retour clandestin de Manhunter en Amérique met un branle une série d’événements qui vont révéler l’existence d’un complot qui pourrait bien sceller la fin des êtres à super-pouvoirs et des Etats-Unis. »
Alors oui, disons-le tout de go, c’est un chef d’oeuvre.
Mais il convient tout d’abord de spécifier une chose afin d’aborder l’un des différents niveaux de ce récit.
A savoir que The Golden Age n’a pas été prévu à l’origine pour être un Elseworld mais bien comme une redéfinition post-Crisis de la Justice Society of America et des personnages DC de l’âge d’or afin de redonner une cohérence à tout ceci et de remplacer l’idée saugrenue du Ragnarok en boucle.
D’ailleurs la mini-série ne devait pas être publiée sous le label Elseworlds et était prévue au planning d’impression pour la fin de l’année 1991.
Las, le perfectionnisme maniaque de Paul Smith fait qu’elle ne débutera finalement qu’au milieu de l’été 1993 et même de cette manière The Golden Age prendra beaucoup de retard puisque le 4ème épisode ne sera publié que 10 mois plus tard.
En conséquence, les plans de James Robinson se retrouvèrent mis au placard par le staff éditorial de DC qui sembla se montrer bien impatient pour le coup et préféra privilégier la carte des crossovers Armageddon : Inferno et Zero Hour pour relancer ce pan de son univers et dorénavant classer The Golden Age sous le label des « récits alternatifs ».
La présence de Dan Jurgens, l’homme de la Mort de Superman en 1993, aux manettes de Zero Hour a aussi pesé dans la balance.
Aux yeux du staff éditorial, il semble toujours faire plus sens de privilégier les idées d’une superstar bankable que d’un jeune talent n’ayant encore aucun grand succès à son actif.

Pourquoi cette précision nous direz-vous ?
Tout simplement parce que The Golden Age peut tout d’abord se lire comme un immense hommage et une continuation de haut vol au travail de Roy Thomas, et de Paul Levitz aussi, sur les superslips DC de la 2de Guerre Mondiale.
Minus le fameux Ragnarok qui n’a jamais satisfait personne, tous les éléments et les personnages du très long run de Thomas sont ici repris, prolongés, transfigurés, remis au goût du jour tout en respectant ce qui avait été fait jusqu’alors.
Robinson a fait ses classes et donne une place privilégiée à des personnages qui pourront paraître obscurs au grand public mais qui régalerons les fans de feu All-Star Squadron : Tigress, Dan the Dyna-Mite, Americommando, Hourman, Liberty Belle, Johnny Quick, Robotman, Tarantula et bien évidemment, Starman.
En lieu et place du Ragnarok, le scénariste reprend aussi l’idée qui faisait le plus sens pour expliquer la retraite des héros de l’âge d’or et qui était sortie de la plume de Paul Levitz : la montée du Maccarthysme.
Rien que sur cette dimension, la mini-série de Robinson et Smith se distingue et rappelle le travail d’un Kurt Busiek dans cette démarche de redonner une cohérence doublée d’un regard neuf sur un univers connu sans jamais perdre de vue le respect du travail accompli avant lui.
Un travail de titan et d’orfèvre particulièrement appréciable pour le fan de longue date.
Heureusement, le néophyte peut faire foin de toutes ces considérations qui n’intéresseront que les plus nerds d’entre nous et tout de même profiter d’une très grande œuvre parfaitement accessible même sans avoir jamais lu les exploits précédents des membres de la JSA.
En effet, le scénariste réintroduit les personnages auprès des lecteurs de manière aussi rapide que juste et limpide, caractérisant chacun en quelques lignes, quelques scènes, qui tapent directement dans le mille et suscitent immédiatement l’attachement, l’empathie ou la curiosité.
Certains pourront néanmoins froncer des sourcils quant à la place très annexe faite aux membres les plus célèbres de la JSA.
Les Hawkman, Flash ou autres Black Canary ont en effet des rôles très secondaires dans l’histoire et c’est tant mieux dirons-nous.
Ces héros sont déjà suffisamment connus auprès du lectorat et leur présence soutenue aurait par trop étouffée les « seconds couteaux » que Robinson met en avant dans sa série et qui peuvent enfin s’épanouir ici en toute liberté et trouver un relief aussi inattendu qu’inédit.

Seule exception à cette mise en retrait des « big guns » de la JSA, Green Lantern.
Ce dernier est en effet un des personnages préférés de Paul Smith (enfin, surtout la version Hal Jordan en fait) et fit l’objet d’intenses tractations entre le scénariste et le dessinateur donnant lieu à une réécriture totale de sa caractérisation et de son rôle par rapport au script initial.
Nous pouvons même dire que le personnage en ressort grandi et devient fascinant dans cette figure de colonne morale prête à défendre ses amis et employés jusqu’au sacrifice face aux accusations de sympathies communistes de la Commission MacCarthy.
Encore plus fascinant même dans son questionnement sur son humanité et sa responsabilité.
Homme tenant un pouvoir divin entre ses mains, Alan Scott passe la majeure partie de la série à chercher à se prouver qu’il peut changer le cours des choses sans recourir à l’anneau avant d’accepter sa dualité, non comme un renoncement à son caractère humain mais comme une transcendance de ce dernier.
La même finesse psychologique est de mise pour les autres personnages qui en deviennent passionnant.
Qui, en 1993, aurait pu croire qu’on pouvait se piquer d’affection et d’intérêt pour des héros aussi désuets voire totalement inconnus pour la plupart d’entre nous.
Chaque idée est à la fois cohérente avec le passé de ceux-ci et pourtant bien trouvée et pertinente dans le cadre de l’époque à laquelle se déroule l’histoire.
Il faut voir Liberty Belle essayer de se libérer du poids d’une société patriarcale et de se construire comme une femme indépendante sans pour autant sacrifier l’amour et la construction d’un couple.
Il faut voir le récemment divorcé Johnny Quick tenter de noyer sa douleur dans le travail, l’alcoolisme et le syndrome de la page blanche de Tarantula, la maladresse timide de Captain Triumph et sa nécessité de se prouver qu’il peut exister sans son super alter ego, le besoin de reconnaissance des Dyna-Mite, Atom ou Johnny Thunder, les difficultés d’Hourman pour composer avec son addiction au Miraclo qui lui donne ses pouvoirs, la bonhomie et la bonté tranquille de Fatman, la dépression de Starman en raison de son rôle dans la création de la bombe atomique…
Robinson gère avec talent et parcimonie la peinture de sa galerie de personnages et les liens qui les unissent en montrant à chaque instant l’homme derrière le masque et l’habit de lumière qui font habituellement rêver les foules.

Et pourtant.. et pourtant, il n’en oublie pas la magie propre aux superslips.
En effet, le scénariste a un projet derrière sa série, celui de rééquilibrer le traitement du genre après l’ère Watchmen.
Il est clair à la lecture que toute l’histoire tend à recentrer la figure super-héroïque après le traitement extrême que lui ont appliqué Alan Moore et Frank Miller et qu’une palanquée d’auteurs bien moins talentueux et intelligents ont ensuite interprété comme un « ok, foutons du sang et de la dépression partout pour montrer qu’on écrit des trucs adultes ».
A l’inverse, James Robinson s’inscrit dans une tendance de réenchantement du genre que l’on voit alors émerger chez certains auteurs : Moore avec sa mini-série 1963 (et qui prolongera ensuite l’expérience avec Supreme et America’s Best Comics), Kurt Busiek avec Marvels, Grant Morrison avec des séries comme Animal Man ou Doom Patrol ou Mark Waid avec Flash.
Robinson n’oublie néanmoins pourtant pas l’héritage de Watchmen comme la description des différents dilemmes énoncés plus haut le prouve.
De même, plusieurs personnages renvoient clairement à certaines des figures créées par Moore et Gibbons.
On trouve des traces de Rorschach dans Hourman ou Manhunter, du Hibou dans Johnny Quick ou Tarantula, du Comédien dans l’Americommando ou Starman, du Spectre Soyeux chez Liberty Belle ou Miss America, de Dr Manhattan dans Green Lantern, Dyna-Mite ou Starman.
Ozymandias nous direz-vous ? On vous laisse découvrir par vous même quels personnages sont influencés par le vil manipulateur.
L’intrigue elle-même porte la marque de Watchmen avec cette enquête sur un complot caché au sein même de la communauté super-héroïque, la place primordiale de l’horreur atomique dans l’esprit de tout ce petit monde et l’interdiction des superslips par les autorités.
Et pourtant, le scénariste arrive à partir du réalisme le plus noir pour tirer son catalogue de héros vers plus de « luminosité » à la fin.
Il effectue cela par le biais de différentes prises de conscience mais aussi d’une intrigue qui va chercher son pitch dans les films les plus dingues de la SF des années 50 ou dans les rumeurs conspirationnistes les plus populaires, ce qui, paradoxalement, constituaient aussi la source à laquelle la grande oeuvre d’Alan Moore venait s’abreuver.
Du coup, ne vous attendez pas à un Watchmen bis sinon ce sera la douche froide.
N’attendez pas non plus une contradiction ou une réponse point par point à l’oeuvre de Moore.
Non, tout le travail de Robinson consiste à prolonger celui du barbu britannique et à en tirer les leçons pour montrer la voie de la meilleure des manières possibles à ses collègues.
Oui, on peut intégrer plein d’éléments réels dans une histoire de fiction afin de jouer avec les connaissances du lecteur et donner plus de résonance entre ce dernier et le récit tout en rendant celui-ci pertinent par rapport à la réalité.
Mais il ne faut pas non plus oublier que le merveilleux, la fantaisie, les idées folles et passablement kitsch qui enflamment notre imagination sont des composantes essentielles aux comics superslippesques.
De même, il est certes important de creuser les tares des héros, de faire de certains d’entre eux des êtres faillibles ou de vrais salauds et de leur donner la même profondeur psychologique que les personnages de Moore.
Mais il ne faut jamais oublier non plus que dans super-héros il y a le mot « héros » et c’est ce que construit The Golden Age.
Il nous présente certes d’abord les hommes derrières les masques dans tout ce qu’ils ont de plus humains mais pour mieux (re)trouver les héros en eux et nous rappeler cette chose importante: l’héroïsme ne nait pas des pouvoirs de ces personnages mais bien de leur profonde humanité.
Si chez Moore les héros étaient faillibles car ils étaient profondément humains, chez Robinson ils sont des héros car ils sont justement profondément humains.
Ces points sous-tendent l’ensemble de The Golden Age et sont menés de main de maître par un James Robinson dont on sent qu’il déborde d’amour pour ces personnages et les séries qui les ont mis en scène.

Un amour qui n’est cependant pas partagé par Paul Smith qui de son propre aveu se soucie comme d’une guigne de ces héros, à l’exception de Green Lantern, et dont il ne connaît pas la plupart d’entre eux au moment de s’attaquer à la mise en scène graphique.
Pourtant, il est conquis par le travail psychologique de son scénariste et par les aspects les plus délirants du plot et il met toutes ses forces pour y rendre justice en délivrant là l’un de ses plus grands travaux.
On peut même affirmer que la démarche graphique de Smith est en parfaite synergie avec celle de son scénariste.
Venant de l’école de l’animation, les maître-mots de Paul Smith sont la clarté et la lisibilité ; peut-être encore plus que pour ses prestations précédentes.
Il adopte ainsi un découpage classique et aéré qui permet de donner du poids à chaque case qui pourtant s’enchaîne avec les précédentes et les suivantes dans une fluidité à toute épreuve.
Tour de force encore plus impressionnant, il réussit à conserver cette même lisibilité sans faille y compris dans les séquences de cauchemar du Manhunter.
Si celles-ci adoptent une mise en page plus baroque afin de retranscrire le caractère onirique et délirant de ces hallucinations, le regard n’est jamais perdu et se trouve parfaitement guidé au travers de constructions qui semblent pourtant au premier abord complètement enchevêtrées les unes dans les autres.
Autant dire qu’à l’époque des pages bordéliques de Image Boys, le résultat s’avère impressionnant et rappelle avec force qu’une bande dessinée n’est pas qu’une suite de cases chocs mais bien l’enchaînement de celles-ci et que l’interstice constitué par la gouttière est aussi important que les cases elles-même.
Ce souci de clarté se retrouve aussi dans la composition des plans à l’intérieur de chaque image ainsi que dans la représentation des décors et des personnages.
Plus encore que sur ses X-Men, Smith agit avec une économie de traits démontrant ainsi l’assurance de son dessin qui ne recherche pas l’artifice et vise au contraire à la sobriété la plus totale.
Les détails sont foisonnants, pas un seul ne manque, et pourtant tout est aéré, clair, élégant et donnant une impression d’espace et de profondeur où les personnages restent néanmoins l’élément primordial, celui qui retient et guide le regard au travers de la page.
Les personnages sont d’ailleurs au centre de toutes les attentions du dessinateur et tous les autres éléments du dessin ne servent qu’à les mettre en valeur.
The Golden Age étant un récit principalement centré sur les émotions et les hommes derrières les masques, Paul Smith prend le chemin inverse de ses camarades dessinateurs à l’époque.
Nul délire testostéronné à la Jim Lee ou Rob Liefeld ici, nulle trace de surpuissance divine à la Jack Kirby, John Romita Jr ou Olivier Coipel.
Non, rien de cela ici.
Smith trace des personnages aux apparences profondément humaines et dans la droite lignée des grands auteurs américains classiques; les Hal Foster, Burne Hogarth ou Alex Raymond.
Les différents héros sont des hommes d’âge mûr pour la plupart et sont modelés sur le patron du héros américain de l’âge d’or d’Hollywood.
Les femmes sont sexy et élégantes tout en ayant des courbes réalistes, les hommes dégagent une forme de force tranquille, de virilité contenue où l’on devine la puissance du héros sous l’humain mais qui ne vient jamais annihiler ce dernier.
Plusieurs cases et séquences sont d’ailleurs du pur Americana ou inspirées de classiques du cinéma tels les films de Frank Capra, Billy Wilder ou Fritz Lang.
Que ce soit au niveau des designs transitant subtilement de l’Art Deco au Doogie, des coiffures ou des vêtements, tout sonne juste, donne crédibilité à l’histoire et conquiert le lecteur qui trouvera un charme à la fois suranné et totalement immersif au petit monde recréé sous ses yeux.
Et si vous avez tout de même peur que le volet « superslipesque » soit oublié, ne vous inquiétez pas, le 4ème numéro et son final dantesque et haletant vous rappellerons que Smith n’a rien perdu de sa capacité à dessiner de la baston aussi puissante que pleine de rebondissements, le tout avec une lisibilité encore une fois sans faille.

Le bémol, parce que rien n’est parfait en ce bas monde et qu’il en faut toujours bien un, tient dans les couleurs de Richard Ory.
N’oublions pas que nous sommes alors aux débuts de la colorisation informatisée et certaines expérimentations de l’époque sont pour le moins hasardeuses.
Ainsi Ory utilise une espèce « d’outil blanc » pour surligner chaque relief qui dessert totalement les dessins de Paul Smith.
Pour tout dire ça donne l’impression que l’ensemble des personnages se sont roulés dans la farine où on eut le nez plongé dans les neiges colombiennes encore plus longtemps que Tony Montana, quand ça ne leur donne tout simplement pas l’aspect de poupées gonflables telles qu’on peut en trouver sous les pinceaux informatiques d’un Frank D’Armata.
De plus certains aplats de noirs ou de couleurs très sombres sont inadaptés au papier utilisé ont tendance à « bouffer » le trait de Smith, à rendre peu visibles certains détails et font qu’on doit s’y reprendre à deux fois pour regarder certaines cases.
On précisera cependant que, possédant uniquement les 4 numéros Prestige Formats de l’époque, nous ne savons pas si ce point à été corrigé dans les différentes réimpressions en Trade Paperbacks ou dans la version Urban.
Un défaut néanmoins un peu handicapant qui donne envie d’une édition en noir et blanc pour profiter au mieux du travail de Paul Smith.
Bien qu’étant dès sa sortie un succès critique et public mérité, The Golden Age donne bien vite des migraines aux obsédés de la continuité.
Pourquoi cela?
Nous avons vu précédemment les raisons ayant poussé DC à classer la mini-série dans la catégorie Elseworlds sauf que James Robinson ne l’entend pas tout à fait de cette oreille.
En effet, il va utiliser cette histoire comme base de sa série Starman qui va faire référence à plusieurs points de TGA pour construire la saga de Jack Knight.
Il agira de même lors de sa relance de la JSA en compagnie de David Goyer en 1999, démarche reprise par son successeur Geoff Johns lors de sa reprise de cette dernière série.
Ceci pousse certains lecteurs à considérer TGA comme partie de la véritable continuité de la Justice Society bien que par ailleurs nombre d’autres scénaristes et séries contredisent ce point.
Mais vous savez quoi ?
Foin de ces détails, l’important n’est pas là.
L’important c’est que nous tenons entre nos mains une merveilleuse histoire, l’un des fleurons du catalogue DC Comics ainsi qu’un jalon dans l’évolution du médium.
Nous avons ici une oeuvre qui fut à la fois un succès critique et commercial tel qu’une suite fut tout de suite commandée à James Robinson.
Celui-ci accepta de remettre le couvert pour une nouvelle mini-série intitulée The Silver Age prévue pour l’été 1997, avec cette fois-ci comme dessinateur rien de moins que l’immense Howard Chaykin aux crayons.
S’inspirant à nouveau de Watchmen, The Silver Age devait s’inspirer des rumeurs complotistes sur les diverses relations de John Fitzgerald Kennedy et mettre et suivre le Guardian dans son enquête sur des meurtres de super-héros impliquant le gouvernement américain.
Las, des problèmes d’agenda entre les auteurs firent que la série ne vit jamais le jour.
Heureusement, The Golden Age reste une histoire complètement auto-suffisante et reste une oeuvre de référence bientôt disponible en français.
Donc n’hésitez pas et lorsque le confinement sera fini, courez chez votre libraire pour acquérir l’un des joyaux de James Robinson et Paul Smith, deux auteurs qui s’entendirent si bien qu’ils remettront le couvert ensemble, dans un registre différent, pour la série creator owned Leave It To Chance (ça aussi, mettez la main sur le Semic Book si vous ne l’avez pas).
Vous ne regretterez pas ce voyage dans le passé de DC Comics et feraient plus intime connaissance avec une galerie de héros tout aussi, si ce n’est plus, attachants que certaines grandes stars de la compagnie.

Quelle déclaration d’amour !! Ça donne vraiment envie de découvrir cette pépite !!
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